
L’ERIAC à la Fête de la Science 2025
À l’occasion de l’édition 2025 de la Fête de la Science, venez sur notre stand découvrir les activités de chercheurs de l’Équipe de Recherche Interdisciplinaire sur les Aires Culturelles (ERIAC-UR 4705) et réfléchir au cours d’ateliers et de conférences aux liens entre intelligence humaine et IA.
Programme
Jeudi 9 octobre
9h00-17h00 — Stand « À la rencontre des aires culturelles et linguistiques », avec des chercheur.se.s de l’ERIAC
L’ERIAC réunit des linguistes, des spécialistes de philosophie, de langues et littératures anciennes, de géographie culturelle, d’études allemandes, anglaises, italiennes, lusophones et hispaniques. Ses chercheurs, qui travaillent sur toutes les périodes (de l’Antiquité à l’époque contemporaine) et sur des aires culturelles très variées (Grèce et Rome antiques, aires linguistiques anglophone, germanophone et hispanique, ainsi que des espaces culturels hybrides, comme l’Europe centrale, l’Amérique coloniale ou l’Inde), ont en commun le souci de la réflexion dans une double perspective, disciplinaire et interdisciplinaire.
9h00-13h00 — Atelier « Plumes numériques : créez avec l’IA », avec Yves Gardes
Cet atelier propose une expérience ludique et interactive d’écriture créative assistée par intelligence artificielle. En manipulant des prompts spécialement conçus, les participants pourront explorer différents styles, genres et structures narratives. Guidés par les animateurs, ils apprendront à dialoguer avec les IA pour construire leurs propres textes originaux en seulement quelques minutes. Une occasion unique de démystifier ces outils tout en développant sa créativité ! Chaque participant repartira avec sa création et une meilleure compréhension des possibilités offertes par cette nouvelle forme d’expression littéraire.
10h30-11h00 — Conférence « Dans la tête de Sherlock Holmes : enquête sur une intelligence évolutive », par Florence Cabaret
Si Sherlock Holmes est admiré pour ses capacités exceptionnelles de déduction, les adaptations contemporaines du personnage en dressent un portrait plus nuancé. Dès les romans de Doyle, en fait, le détective mobilise des formes d’intelligence moins strictement rationnelles : il pratique le violon pour se détendre ou se concentrer, il s’appuie sur le bon sens de Watson pour résoudre une enquête. Au 20e siècle, les créateurs de films, séries, romans graphiques et mangas vont mettre l’accent sur cette humanisation de Sherlock Holmes, qui n’est pas qu’un cerveau-machine : eux-mêmes ont l’intelligence de prendre en compte les attentes de publics plus sensibilisés à la notion d’« intelligences multiples ».
11h30-12h00 — Conférence « Descartes et la bêtise », par Élodie Cassan
Dans cette conférence, on propose une initiation à Descartes et à sa pensée de l’homme comme seul être pensant et intelligent. Dans ce but, on prend appui sur leDiscours de la méthode. On examine, tout d’abord, les raisons pour lesquelles Descartes réduit l’animal à une machine corporelle dénuée d’intelligence et considère que ce schéma ne peut pas s’appliquer à l’homme. Dans cette perspective, on aborde le langage en tant que propre de l’homme. Ensuite, on étudie l’idée cartésienne de méthode et le rôle qu’elle joue de soutien du développement de l’intelligence humaine.
13h00-16h00 — Atelier « Wikidatathon », avec Benoît Roux
Wikidata est une base de données libre et participative qui centralise les données utilisées par les projets Wikimédia. Cet atelier vous propose d’acquérir des compétences de base pour extraire, manipuler et visualiser ces données.
13h30-14h00 — Conférence « Genius or not genius? Shakespeare était-il un génie ? », par Sylvaine Bataille-Brennetot
De Shakespeare lui-même on ne connait que très peu de choses, mais son œuvre suscite depuis plus de quatre siècles une admiration et une fascination largement répandues. C’est au XVIIIe siècle que se multiplient les éloges de son « génie ». Aujourd’hui, les spécialistes nuancent cette étiquette, insistant sur la formation humaniste du dramaturge, ses échanges avec ses contemporains, et plus généralement le contexte politique et culturel dans lequel Shakespeare écrivit ses pièces.
Vendredi 10 octobre
9h00-17h00 — Stand « À la rencontre des aires culturelles et linguistiques », avec des chercheur.se.s de l’ERIAC
L’ERIAC réunit des linguistes, des spécialistes de philosophie, de langues et littératures anciennes, de géographie culturelle, d’études allemandes, anglaises, italiennes, lusophones et hispaniques. Ses chercheurs, qui travaillent sur toutes les périodes (de l’Antiquité à l’époque contemporaine) et sur des aires culturelles très variées (Grèce et Rome antiques, aires linguistiques anglophone, germanophone et hispanique, ainsi que des espaces culturels hybrides, comme l’Europe centrale, l’Amérique coloniale ou l’Inde), ont en commun le souci de la réflexion dans une double perspective, disciplinaire et interdisciplinaire.
13h30-17h00 — Atelier « Let’s talk AI! Apprendre les langues étrangères avec l’intelligence artificielle », avec Frédérique Freund et Ana-Isabel Ribera
Comment l’intelligence artificielle peut-elle soutenir notre apprentissage et notre pratique des langues étrangères ? À travers des jeux et des démonstrations interactives, cet atelier invite petits et grands à explorer différents usages possibles de l’IA comme partenaire de conversation, adversaire de jeu, donneur de feedback, tuteur, correcteur… tout en réfléchissant à ses limites par rapport à l’apprentissage scolaire et aux interactions humaines.
13h45-14h15 — Conférence « Traduire, c’est trahir (l’humain) ? », par Laura Goudet
DeepL, Linguee, et leurs amis : comment les traducteurs en ligne changent nos pratiques et habitudes ? Cette conférence adresse les problèmes et les réussites de la traduction automatique, et est animée par une traductrice assermentée et linguiste qui montrera les limites de l’utilisation de ces traducteurs assistés par l’intelligence artificielle.
15h00-17h00 — « Découvrez le “Trombone rose” ! », avec Laura Goudet
Découvrez la synthèse vocale manuelle de Pink Trombone avec une spécialiste ; que se passe-t-il quand on produit le son « b » dans sa bouche ? Est-ce que vous saurez diriger le « trombone rose » facilement, sans vous servir de votre propre instrument ? Après cette activité, apprenez à écrire votre prénom (et pourquoi pas, des mots courts !) en phonétique et repartez avec une meilleure connaissance de ce que l’on appelle « l’appareil phonatoire » !