Renaissance de Harlem et Black Arts Movement. La construction d’un canon littéraire africain-américain

Couverture de l'ouvrage " Renaissance de Harlem et Black Arts Movement La construction d’un canon littéraire africain-américain"  Résumé

Comment naissent les classiques littéraires ? Aujourd’hui, les noms de Toni Morrison, James Baldwin, Zora Neale Hurston ou encore Langston Hughes semblent aller de soi lorsque l’on évoque la tradition noire américaine. Pourtant, cette dernière n’a pu exister dans l’espace éditorial et culturel états-unien qu’au prix d’inlassables efforts de la part d’artistes ou d’éditeurs et éditrices de magazines et d’anthologies, afin de produire, promouvoir et légitimer une littérature qui était fréquemment perçue comme marginale et, partant, inférieure. Entre publications à succès et échecs commerciaux et critiques retentissants, la littérature noire s’est déployée du ghetto de Watts à Los Angeles au Lafayette Theater de New York, de la prison d’Attica aux départements de Black Studies de prestigieuses universités de l’Ivy League, portée tant par d’illustres autrices et auteurs que par de simples anonymes recherchant l’accomplissement d’une libération individuelle sinon collective.
S’appuyant sur une vaste histoire éditoriale qui s’étend du Harlem des années folles à la période des mobilisations Black Power, Yohann Lucas retrace dans ce livre le parcours incertain de multiples œuvres qui au gré des époques ont été encensées ou ignorées. Sont ainsi disséqués les mécanismes culturels, éditoriaux et théoriques qui ont présidé à l’établissement d’un canon littéraire noir états-unien au XXe siècle.


 Format : Papier
 Aut·eur·rice(s) : Yohann Lucas
 Éditeur : Sorbonne Université Presses
 Collection : Mondes anglophones
 Pays : France
 Date : 09/05/2025
 Langue(s) :  fra
 Nombre de pages : 392
 ISBN-13 ou ISSN : 979-10-231-0821-7