Alors que la peinture de l’époque victorienne jouit depuis quelques années d’un regain d’intérêt dans la recherche et dans les musées, cet ouvrage cerne les contours du renouveau de l’Antiquité dans la peinture britannique de la seconde moitié du XIXe siècle. Les sujets antiques et les formes inspirées de l’art de la Grèce reviennent à la mode dans des œuvres situées à la croisée de l’esthétisme, du néo-classicisme et du symbolisme européen. L’intérêt pour les « formes classiques » associe des peintres tels que Burne-Jones, Leighton, Alma-Tadema, Moore, Waterhouse, De Morgan ou Whistler, qui vouent un culte à la beauté et dépeignent des corps sensuels mais aussi troublants, représentés dans des décors antiques à la fois réinventés et documentés.
Anne-Florence Gillard-Estrada aborde l’ensemble des sujets traités et représentés : visions idéales et esthétisantes, nu académique, sujets mythologiques et littéraires et scènes de la vie quotidienne. Le corps y reflète une tension entre les discours théoriques visant à l’idéaliser et son potentiel fantasmatique, tension qui se retrouve dès la réception critique contemporaine.
Aut·eur·rice(s) : Anne-Florence Gillard-Estrada
Éditeur : Sorbonne Université Presses
Collection : Mondes anglophones
Pays : France
Date : 10/12/2024
Langue(s) : fra
Nombre de pages : 360
ISBN-13 ou ISSN : 979-10-231-0808-8